Luise, Koenigin von Preussen: Eigenhaendiger Brief


Luise,
Königin von Preußen, geb. Prinzessin von Mecklenburg-Strelitz, König Friedrich Wilhelms III. Gemahlin, vom Volk hoch verehrt (1776-1810). Eigh. Brief m. U. "Luise". In franz. und deutscher Sprache. 4 S. Doppelblatt. Schmuckpapier mit blindgepr. Zierleiste und ausgestanztem Monogramm. 8vo. Charlottenburg bei Berlin 21.VI.1804.
Umfangreicher Brief an eine Prinzessin von Sachsen-Coburg, die sie "Cousine" nennt und als Herzensfreundin betrachtet. Schildert ihre Betrübnis durch die Trennung und berichtet ausführlich von den für die Adressatin ausgeführen "Commissionen" in Berlin, nämlich die Einkäufe, vor allem von Kleidungsstücken. "... Notre retour a été triste et morne, personne n'a dit un mot ... Je crois que je n'ai pas besoin de Vous répéter que je Vous aime bien serieusement, et que je Vous suis attachée pour la Vie. Ich freue mich so ... daß ich dich ganz kenne und dich so hertzlich lieb haben kann. bleib mir auch immer ein wenig gut! - Ma matinée a été bien triste et passé bien solitairement, ma seul consolation a été de m'occuper de Vous ma chère Amie. Je venais de Berlin dans ce moment, au j'ai fait
toutes
Vos commissions, et j'espère que Vous en serez contente. Les Etoffes pour la Sr: de W: sont jolie je vous en enverai les echantillon dans première lette. il s'est trouvé un chapeau fini et fait par Vos ordres chez Michelet comme celui que je fait faire pour Votre S. de W:, je le joindrai dans un grand paquet que j'enverai bientôt à Cobourg ... Je joins ici deux échantillon de Lakirte Haube pour Votre frere (?), qui doit choisi la quelle il veut ...". Kommt schließlich nochmals auf ihren Trennungsschmerz zu sprechen: "... ich bin ganz zerstöhrt, niedergeschlagen und miserabel traurig, und Kopfweh von der andern Wellt. Le Roi tout aussi triste que moi ...". Ihre Hofdamen rühmten "... Votre charmante présence, et la délicieuse société de Vos Dames, et Monsieur fait bien des complimens à Votre Cour, il dit bien que chaqu'une Dame avait égu m'attacher d'une autre manière, par l'Esprit, par la gayeté, par des talens agréables, par la complaisance, enfin par toutes les bonnes qualités que j'avais decouvris ...". Füllt z. T. noch die Ränder mit Hinweisen wie dem, dass sie jetzt zum Essen gehe, damit sie nicht zu spät ins Theater komme, wo sie sich ein Ballett ansehen möchte. Die leidenschaftlichen Schlußworte dann wieder auf deutsch: "... vergiß mich nicht und liebe mich immer so wie ich Dich liebe. Ich werde nie aufhören, Tausend Wünsche für Dein Glück ... zu machen, auf ewig Deine theure Freundin Luise". - Selten schöner, persönlicher und eigenhändiger Brief der legendären, so früh verstorbenen Königin.


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